Xhardez, Catherine
[USL-B]
My PhD dissertation (Sciences Po Paris & Université Saint-Louis) considers the dilemma generated by immigration and diversity for political elites in two culturally and linguistic distinct sub-national communities: Flanders (Belgium) and Quebec (Canada). For such communities, immigrant integration represents both opportunities and challenges. Immigration might increase the relative demographic strength of the sub-national community yet, it might also weaken its cultural or linguistic cohesion. Focusing on the 1999-2014 timeframe and using discursive institutionalism, I ask how subnational elites respond to this dilemma. Using discourse analysis, I identify the position of members of regional parliaments and their rhetoric on four dimensions of immigrant integration (institutional, demographic, linguistic, and cultural). Contrary to other researches that have focused only on sub-nationalist and regionalist party positions (SNRP), my focus on political discourse and all elites allows me to show how ideas circulate and evolve through legislatures. My results run contrary to some expectations from immigration studies and federalism theory. I show that key arguments are shared between political elites when it comes to the linguistic, demographic and cultural dimensions of immigrant integration. Nevertheless and independently from the conceptions of integration put forward, I show that clear divergences remain when it comes to federal-subnational institutional arrangements for immigrant integration.
(fre)
Cette thèse (Université Saint-Louis – Bruxelles & Sciences Po Paris) étudie le dilemme généré par l’immigration et la diversité pour les élites politiques dans deux communautés sous-nationales culturellement et linguistiquement distinctes : la Flandre (Belgique) et le Québec (Canada). Pour ces communautés, l’intégration des immigrés présente à la fois des opportunités et des défis. L’immigration peut, par exemple, augmenter le poids démographique de la communauté sous-nationale mais aussi affaiblir sa cohésion culturelle et linguistique. En étudiant la période de 1999 à 2014 et en utilisant l’institutionnalisme discursif, cette recherche questionne la réponse des élites sous-nationales à ce dilemme : comment les élites politiques flamandes et québécoises envisagent-elles l’intégration des immigrés ? Confrontées au dilemme de l’intégration des immigrés, sur une échelle qui irait de la menace à l’opportunité, comment les élites politiques se positionnent-elles ? Sur base d’une large analyse des débats parlementaires, cette thèse identifie le positionnement des élites politiques (élus et ministres) et leur rhétorique sur quatre dimensions de l’intégration des immigrés : institutionnelle, démographique, linguistique et culturelle. Contrairement à d’autres recherches qui se sont concentrées sur les élites sous-nationalistes et les positions des partis régionalistes (SNRP), notre focus sur les discours politiques de l’ensemble des élites permet de montrer comment les idées circulent et évoluent à travers les législatures. Cette recherche montre que les arguments-clés sont partagés par les élites politiques quand il s’agit des dimensions linguistique, démographique et culturelle de l’intégration des immigrés. Néanmoins et indépendamment de ces conceptions, des divergences claires existent sur les arrangements institutionnels à privilégier entre l’autorité fédérale et la sous-nation pour l’intégration des immigrés.
Référence bibliographique |
Xhardez, Catherine. Intégrer pour exister ? Nationalisme sous-étatique et intégration des immigrés en Flandre et au Québec. Prom. : Vanderborght, Yannick ; von Busekist, Astrid |
Permalien |
http://hdl.handle.net/2078.3/193295 |