Politiques culturelles et droit de participer à la vie culturelle

Après avoir, en prolégomènes, défini de façon succincte le droit de participer à la vie culturelle, la communication se concentre d'abord sur la nécessité d'interroger la portée de cette définition, notamment telle qu’elle est reçue en droit international. Ensuite, la communication s'attelle à traiter de la question de la mesure dans laquelle les politiques culturelles se montrent, aujourd’hui, réellement perméables et ouvertes aux droits fondamentaux et plus spécialement aux droits culturels. En particulier, peut-on conclure, au terme de l’évolution des textes législatifs et politiques relatifs aux politiques culturelles, que le droit de participer à la vie culturelle constitue désormais, un principe fondamental des politiques culturelles ou un référentiel guidant ces politiques ? Et qu’il peut également être analysé comme un des arguments utilisés pour articuler, concilier ou mettre en conflit différentes demandes socio-culturelles qui animent les politiques culturelles? Il s’agit également d’analyser si les acteurs de ces politiques, destinataires ou publics envisagent ce droit comme un outil de revendication, comme leur garantissant de nouveaux droits ou de nouvelles obligations. Enfin, la communication porte sur la question de l’impact de cette montée en puissance du référentiel du droit de participer à la vie culturelle – si elle existe – sur la reconstruction / l’approfondissement des politiques culturelles qu'elle induirait. Ces droits participe(rai)ent-ils à un déclin de la politique dans le champ de l’action culturelle ? Ou renforce(rai)ent-ils le débat public ? L'objectif est également, à cette occasion, d'étudier les conditions dans lesquelles les droits fondamentaux peuvent jouer un rôle positif et légitime dans la reconstruction, le renouvellement ou l’approfondissement des politiques culturelles.