Capron, Jean-Luc
[Hic et nunC asbl]
On ne peut tricher avec l'usager sans que celui-ci ne se "venge" sur l'architecture, en trouvant d'autres formes d'usages plus conformes à ses besoins et ses attentes, ou en le dégradant. A contrario, générer un projet avec le bien-être de chacun des usagers comme point de départ, mais aussi comme finalité, est non seulement porteur d'un point de vue social, mais se révèle être aussi profitable d'un point de vue économique. La place centrale occupée par l'usager lors de la conception d'environnements construits dépasse la simple satisfaction d’un confort normatif, normalisé, uniformisé, déshumanisé. Un processus de conception pleinement centré sur l'humain suppose des méthodologies d'analyse préliminaires qui trouvent leur prolongement avec la mise en perspective des facteurs humains dans l'environnement construit. Avec pour pivot la vision, modalité perceptive majeure, requérant la maîtrise de la lumière, naturelle et artificielle, et de son corollaire indissociable, la couleur. Phase d'analyse et de conception sont à nouveau réunies lors de l'élaboration de plans lumière et/ou couleur, selon un processus applicable aux autres modalités perceptives. Telle philosophie de conception, pourrait être la synthèse de la démarche décrite ci-dessus et dont le champ d’action, qui va de l’évaluation à la conception d’environnements construits, se caractérise par l’apport d’un savoir-faire spécifique au service des spécificités d’un savoir-faire, celui du métier d’architecte.
Bibliographic reference |
Capron, Jean-Luc. Bien-être et psychologie environnementale : le point de vue de l’architecte.25° congrès de l’Association Belge des Hôpitaux "Architecture et Hôpital: L'architecture, vertu thérapeutique ?" (Bruxelles, du 16/03/2006 au 17/03/2006). |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078/93752 |