Delanaye, Lysiane
[UCL]
Delmeulle, Guillaume
[UCL]
Moenaert, Doriane
[UCL]
Vers 2000 av. J.-C., des migrants d’origine indo-européenne provenant du Nord arrivent en Grèce et entrent en contact avec la population indigène, qu’on qualifiera le plus commodément de « pré-grecque ». Cette civilisation « pré-grecque » ou « préhellénique » fut entièrement absorbée par la vague des migrants Indo-Européens, qui imposeront leur langue à tout le territoire occupé. Des traces de ce substrat pré-grec subsistent néanmoins dans le vocabulaire grec, principalement dans les noms de lieu, de faune, de flore ou de réalités typiquement méditerranéennes. Les exemples de faune et de flore d’origine pré-grecque sont excessivement nombreux et cela s’explique assez logiquement : ces populations qui venaient du Nord n’avaient pas le même habitat, le même environnement naturel ou le même climat qu’en Méditerranée ; autrement dit, lorsqu’ils arrivent en Grèce, ils découvrent une faune et une flore nouvelles, pour lesquels ils n’avaient pas de mots et vont dès lors emprunter aux populations pré-grecques les différentes dénominations.
Bibliographic reference |
Delanaye, Lysiane ; Delmeulle, Guillaume ; Moenaert, Doriane. Faune et flore dans le substrat préhellénique.Cultures, faune et flore dans les sources antiques, orientales et médiévales (Louvain-La-Neuve, 02/05/2017). |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/195274 |