Verhoeven, Marie
[UCL]
Ce chapitre se propose de documenter et de comprendre la montée d'un double discours critique sur l'Ecole – portant d'une part sur la forme scolaire, d'autre part sur l’imaginaire social moderne qui l'a historiquement portée. Le chapitre commence par brosser un rapide tableau des principales manifestations discursives de cette critique contemporaine de la forme scolaire, telles qu’elles sont énoncées par différents acteurs clés (1). Dans un second temps, on revient sur la genèse et l’histoire de la « forme scolaire » moderne, sur ses caractéristiques et sur les principaux imaginaires sociaux qui en ont fondé le projet (2), pour discuter et situer les critiques contemporaines au regard du portrait type ainsi dressé. (3). Différents indices de rupture et de discontinuité par rapport à la forme et au projet scolaire sont ainsi systématiquement discutés, puis éclairés d'une part par la thèse critique de la « nouvelle école capitaliste » (C. Laval) et d'autre part par la thèse sur le déclin des institutions proposée par le sociologue F. Dubet. En conclusion, un certain nombre d’interrogations politiques quant à la « nature des critiques » dont est l’objet l’école contemporaine sont suggérées(4).
Bibliographic reference |
Verhoeven, Marie. Récits contemporains sur la « fin de l’école ». In: Luc Albarello, Mathieu Bouhon, Bernard Delvaux, Réfléchir l'Ecole de demain, De Boeck Supérieur : Bruxelles 2015 |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/181810 |