Servais, Olivier
[UCL]
En 1842, les jésuites reviennent au Canada. Anciennes terres d’exploits de la défunte Compagnie, leurs successeurs entendent bien faire revivre les réductions de leurs prédécesseurs. D’entrée de jeu, plusieurs missionnaires s’inscrivent symboliquement dans les traces de ces illustres maîtres. Assez rapidement, Wikwemikong, sur l’île Manitouline s’impose comme le centre de la mission auprès des Amérindiens des pourtours des Grand Lacs, et particulièrement des Ojibwas et Ottawas du Lac Huron. C’est là que vont se déployer le projet d’une réduction chrétienne et le nœud névralgique de leur apostolat. Après plusieurs essais ratés pour l'éEcole des filles, les jésuites décident d’engager deux jeunes chrétiennes : deux jeunes indiennes converties, engagées en tant que maîtresses d’école. Sous leur impulsion, l’école se trouve renforcée comme lieu de catéchisme, notamment grâce à leurs talents linguistiques.
Bibliographic reference |
Servais, Olivier. Missionnaires jésuites et sœurs indigènes au Canada (1842-1909). Un projet d’institutrices religieuses amérindiennes. In: S. Mostaccio, M. Caffiero, J. De Maeyer, P.-A. Fabre, A. Serra, Echelles de pouvoir, rapports de genre. Femmes, jésuites et modèle ignatien dans le long XIXe siècle, Presses Universitaires de Louvain : Louvain-la-Neuve 2014, p. 117-128 |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/171828 |