Régulation du métabolisme cancéreux par le jeûne.

L'intérêt pour le jeûne est actuellement grandissant. Pourtant, à l’heure actuelle, il n’y a pas d’encadrement médical suffisant pour cette pratique. Des patients cancéreux, chez qui l’appétit est modifié, semblent intéressés par ce traitement et la médecine manque d’efficacité face à cet adversaire grandissant. Si le soin du patient reste une priorité il faut alors permettre au corps médical de connaitre les intérêts et les limites de la pratique du jeûne sur l’humain sain et pathologique. L’objectif de ce mémoire est d’éclaircir quant à la faisabilité du jeûne tout en comprenant comment il agit sur la pathologie cancéreuse. La question de recherche est par conséquent : Le jeûne est-il un outil thérapeutique efficace dans le traitement du cancer ? Si oui, quels en sont les mécanismes physiologiques ? Pour répondre à notre question, un ensemble d’études furent regroupées, analysées et rapportées. Les résultats permettent d’affirmer que le jeûne agit globalement de manière positive et en synergie avec les traitements anti-cancéreux, en tout cas chez l'animal. Cependant les mécanismes physiologiques restent pour la plupart incompris. De plus des études sur l’humain manquent cruellement pour inclure le jeûne comme traitement médical. Sur base des résultats de ce mémoire, avant de promouvoir le jeûne chez le patient cancéreux, des recherches sur une population humaine doivent être réalisées, ce qui permettra in fine de structurer sa pratique et de l'utiliser à bon escient.