Nève de Mévergnies, Géraldine
[UCL]
Fabry, Geneviève
[UCL]
Le 24 mars 1976, en Argentine, commença la dictature la plus cruelle et violente de l’histoire du pays du XXe siècle. C’est en effet ce jour-là qu’eut lieu un coup d’état militaire qui mit fin au troisième gouvernement péroniste. Entre 1976 et 1983, les opposants à la dictature militaire furent emprisonnés, torturés, exécutés ou forcés à prendre le chemin de l’exil. Face à ces évènements terrifiants et incompréhensibles, la société se demanda comment une telle violence put prendre place et quel rôle elle joua dans l’emprisonnement, la torture, la disparition et l’exil de milliers de ses concitoyens. Les écrivains se demandèrent également comment représenter cette violence, cette horreur, ce trauma qui dépassaient leur entendement. Antonio Di Benedetto est un de ces écrivains qui a, en plus, été une des victimes du régime (emprisonné et torturé pendant un an, puis exilé). Durant son exil, il écrit Cuentos del exilio, un recueil de 31 micro-récits, 2 récits plus longs et une collection de 20 micro-récits. L’objectif de ce travail est d’étudier les stratégies mises en place par l’auteur pour représenter l’indicible/la violence/le trauma dans Cuentos del exilio. Nous étudions en premier lieu la forme brève comme stratégie pour exprimer le trauma. Ensuite nous analysons l’allégorie comme expression sous-entendue de la violence et du trauma. Et finalement nous nous intéressons à l’intertextualité comme moyen pour représenter l’irreprésentable.
Référence bibliographique |
Nève de Mévergnies, Géraldine. Escritura de lo indecible : estrategias para plasmar el trauma en Cuentos del exilio de Antonio Di Benedetto. Faculté de philosophie, arts et lettres, Université catholique de Louvain, 2017. Prom. : Fabry, Geneviève. |
Permalien |
http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:8663 |