Grenier, Catherine
[UCL]
Maurage, Pierre
[UCL]
Demoulin, Stéphanie
[UCL]
Bien que l’alcool soit un produit particulièrement social, les personnes alcoolodépendantes sont souvent considérées comme un problème pour la société, comme responsables de leur état et dangereuses. Cette stigmatisation publique de l’alcoolodépendance peut mener à une prise de distance et à l’exclusion. Plus tard, cette exclusion et l’intégration des stigmas par l’individu alcoolo-dépendant pourraient mener à l’auto-stigmatisation et l’auto-déshumanisation. Dans la maladie mentale, l’identification au groupe au groupe on, notamment sur l’estime de soi. Dans ce mémoire, les relations entre ces différentes variables ont été étudiées par l’usage de questionnaires et d’une tâche implicite de décision lexicale. Les résultats n’ont pas mis en évidence de différence entre les groupes alcoolodépendant et contrôle pour l’auto-déshumanisation. Par contre, il semble que si une personne s’identifie au groupe alcoolo-dépendant, elle s’auto-stigmatisera plus et aura une estime de soi plus faible. Ce dernier constat vient contredire les recherches antérieures et interroger les pratiques de groupe dans le traitement de l’alcoolodépendance.
Référence bibliographique |
Grenier, Catherine. Exploration des processus d’auto-stigmatisation, d’auto-déshumanisation et d’identification au groupe dans l’alcoolo-dépendance, et influence sur la rechute. Faculté de psychologie et des sciences de l'éducation, Université catholique de Louvain, 2015. Prom. : Maurage, Pierre ; Demoulin, Stéphanie. |
Permalien |
http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:403 |