La thérapie musicale neurologique (NMT) chez les enfants et adolescents paralysés cérébraux.

La paralysie cérébrale « PC », aussi appelée Infirmité Motrice Cérébrale « IMC » ou Infirmité Motrice d’Origine Cérébrale « IMOC », est l’une des affections motrices les plus répandues chez le jeune enfant. La PC n’est pas une maladie génétique, ou neuro- dégénérative, mais résulte de lésions non progressives du cerveau in utéro, à l’accouchement ou dans les deux premières années de vie. C’est au cours des années 1990, que les effets de la musique sur les fonctions cérébrales attirent une attention grandissante auprès des chercheurs et cliniciens spécialisés en neurologie. Aujourd’hui, cette méthode thérapeutique porte un nom : la Thérapie Musicale Neurologique (NMT) ou « Neurologic Music Therapy ». Il s’agit d’une forme de thérapie musicale qui regroupe une vingtaine de techniques. Cette pratique est destinée aux personnes atteintes de troubles linguistiques, cognitifs et/ou sensorimoteurs. La question posée dans ce travail est la suivante : « Quels sont les effets de la thérapie musicale neurologique sur les fonctions motrices des enfants et adolescents atteints de paralysie cérébrale ? ». Pour tenter de répondre à cette question, une recherche approfondie sur les bases de données Embase, Cochrane library, Scopus, Science direct, et Pubmed, a été réalisée. Pour conclure, des résultats encourageants émergent des articles concernant l’utilisation de la NMT sur les habiletés motrices manuelles, la locomotion, les exercices STS chargés, la capacité motrice globale et les modifications neuronales induites. Toutefois, les conclusions de certains articles sur des paramètres tels que : l’évaluation des paramètres de marches, la fluidité du tapotement des frappes sur le piano ou encore le gain de force obtenu par la répétition des exercices STS, varie selon les articles. Enfin, Des études supplémentaires portées sur l’implication de la NMT dans la participation et les restrictions aux activités de tous les jours telles que se coiffer, ou s’habiller, restent intéressantes et nécessaires