Lecomte, Florine
[UCL]
Meurant, Pierre
[UCL]
Introduction : Chaque année, en Belgique, on compte plus de 600 nouveaux cas de cancer du col de l’utérus, maladie liée au papillomavirus humain (HPV). Pourtant, en 2013, en Wallonie, le taux de couverture vaccinale n’était que de 29% chez les adolescentes. L’objectif de cette étude est de relever les facteurs influençant la décision de vacciner les jeunes filles contre le HPV. Méthode : Il s’agit d’une étude qualitative par entretiens individuels semi-dirigés. Treize médecins généralistes pratiquant en Fédération Wallonie-Bruxelles ont été interrogés. Les entretiens ont été enregistrés, retranscrits et analysés selon le principe de théorisation ancrée dans le but de mettre en évidence les déterminants de la décision vaccinale, et de faire émerger des pistes d’interventions pour améliorer le taux de vaccination. Résultats : Le manque de connaissances des patients ainsi que la peur des effets secondaires, encouragée par certains médias, sont les deux freins principaux. La relation de confiance médecin-patient est primordiale pour obtenir une adhésion à la vaccination. L’amélioration de la couverture vaccinale passe par une information claire au travers du médecin traitant, de l’école et de campagnes de communication. Conclusion : Il serait intéressant de valider ces résultats par une enquête auprès des parents/patientes.
Référence bibliographique |
Lecomte, Florine. Facteurs d'hésitation vaccinale par rapport au vaccin contre le papillomavirus humain : Etude qualitative sur base d'entretiens semi-dirigés avec des médecins généralistes de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Faculté de médecine et médecine dentaire, Université catholique de Louvain, 2018. Prom. : Meurant, Pierre. |
Permalien |
http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:38466 |