Kervella, Camille
[UCL]
Salembier, Chloé
[UCL]
Chanvillard, Cécile
[UCL]
Fontaine, Christine
[UCL]
Existe-t-il une architecture queer ou des espaces hétéronormés ? Peut-on percevoir et construire avec un « prisme queer », quand on est sous l’emprise de systèmes normatifs et que l’on essaie de s’en défaire par un travail en et sur l’architecture ? Ces dernières années ont été marquées par la multiplication de recherches liées au genre, au sexe et à la sexualité. Et en architecture aussi, il est légitime de se poser la question de l’influence et de la présence de ces questions dans ce domaine. Quel en est l’état à la ville de Bruxelles, est-elle un territoire conquis ou en cours d’appropriation pour les femmes et la communauté lgbtqia+ ? Quels outils peuvent développer les architectes pour construire en ayant conscience des problématiques spécifiques queer ? En faisant appel à des stratégies d’occupation, de réappropriation de lieux existants et représentatifs d’un système d’oppression ? Comment vient-on servir les intérêts d’une communauté minoritaire, tout en rendant sa culture et son histoire accessible ? Ce sont là des questions qui forment l’ensemble de ce travail, et dont les réponses se composent dans un projet d’architecture.
Référence bibliographique |
Kervella, Camille. Sex in the city : le queer en architecture comme outil de déconstruction des systèmes normatifs dans les sociétés édifiées. Faculté d'architecture, ingénierie architecturale, urbanisme, Université catholique de Louvain, 2020. Prom. : Salembier, Chloé ; Chanvillard, Cécile ; Fontaine, Christine. |
Permalien |
http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:24843 |