Potvin, Vincent
[UCL]
Bertin, Pierre
[UCL]
Dockx, Adrien
[UCL]
La ferme de Lauzelle a pour projet de développer conjointement activité de recherche, pôle d’enseignement et service à la société. C’est dans ce cadre que s’inscrit ce mémoire en s’intéressant à la problématique de la destruction de prairie, étape nécessaire à la mise en culture d’une terre. L’objectif de ce travail est d’étudier l’influence de diverses méthodes d’occultation de prairie, de les comparer avec la technique classiquement utilisée qu’est le labour et d’observer un éventuel impact de la dimension temporelle sur une destruction de prairie. A cette fin, quatre traitements d’occultation ont été installés sur une parcelle de la ferme, par l’utilisation de : bâches de silo, foin, bâches tressées et feuilles mortes. De façon annexe, le traitement par utilisation de bâches de silo a été répliqué afin de mesurer l’effet d’un sol laissé nu après une destruction de prairie. Parallèlement à ces méthodes d’occultation, un retournement par labour a été réalisé. L’ensemble de ce protocole a été répliqué deux fois, l’une en période hivernale et l’autre au printemps. A la suite de ces destructions, une analyse aérienne a été effectuée ainsi que des prélèvements d’échantillons de sol sur lesquels des analyses de propriétés physico-chimiques ont été menées. Ceci afin de caractériser l’efficacité des traitements étudiés. Les résultats statistiques mettent en avant les différences de variables imputables aux différences de traitements. Les résultats les plus pertinents concernent la teneur en matière organique, qui diminue sensiblement pour le traitement par labour. A cette diminution s’associent les variations néfastes de certaines autres propriétés du sol constatées pour ce traitement par labour. Concernant les méthodes d’occultation, peu d’études ont été menées et donc peu de comparaisons de résultats sont possibles. Pour conclure, il semble qu’une différence majeure existe entre d’une part, la méthode de labour et, d’autre part, les méthodes d’occultation. Au sein des méthodes d’occultation, une tendance semble se dessiner, avec des avantages plus notables, pour le traitement de destruction par application d’une couche de feuilles mortes. De plus, il apparait qu’une destruction par occultation en période hivernale s’avère plus propice. D’autant plus qu’elle s’ajuste mieux aux contraintes de production et de rentabilité des exploitations maraichères en début de saison printanière.


Référence bibliographique |
Potvin, Vincent. Étude de l’impact environnemental d’une destruction de prairie selon différentes méthodes en vue d’implanter des cultures maraîchères. Faculté des bioingénieurs, Université catholique de Louvain, 2020. Prom. : Bertin, Pierre ; Dockx, Adrien. |
Permalien |
http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:23063 |