Fabry, Camille
[UCL]
Tajeddine, Nicolas
[UCL]
La maladie de Parkinson (MP) est caractérisée par une perte des neurones dopaminergiques de la substance noire entrainant une dysfonction motrice. Aucun traitement à l’heure actuelle ne permet de guérir la maladie. C’est pourquoi, l’exercice physique est un traitement envisagé puisque sa pratique entraine des effets bénéfiques chez les patients parkinsoniens. Après un traitement d’exercice physique, on a observé des améliorations de leur symptomatologie mais aussi des améliorations sur la morphologie du circuit des ganglions de la base : une augmentation de la viabilité des neurones dopaminergiques de la voie nigrostriatale, une synaptogenèse stimulée et une baisse des acteurs des voies de l’apoptose. De plus, on a observé des changements dans la composition des récepteurs de la voie corticostriatale. Plusieurs mécanismes sous-jacents sont envisagés afin d’expliquer ces améliorations. Les facteurs neurotrophiques, mais aussi les mécanismes liés à une fonction mitochondriale normale comprenant la dynamique mitochondriale, la mitophagie, le stress oxydatif mitochondriale et la biogenèse mitochondriale stimulés par l’exercice peuvent expliquer une baisse de la neurodégénérescence nigrostriatale et donc les améliorations de la fonction motrice.
Référence bibliographique |
Fabry, Camille. Comment l'activité physique pourrait-elle prévenir ou ralentir la maladie de Parkinson ?. Faculté des sciences de la motricité, Université catholique de Louvain, 2020. Prom. : Tajeddine, Nicolas. |
Permalien |
http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:22921 |