Andraud, Marie
[UCL]
Denef, Julie
[UCL]
La nature, n'est-ce pas ce qu’il y a de plus vrai dans le quotidien de l’homme ? A l'entendre, il ne cesserait de moduler son habitat selon une éthique irréprochable, mais ce faisant, n'a-t-il pas créé un monde à l’insu de celle-ci ? L’horizon qui se profile suscite désormais les plus vives réactions; certaines sont pessimistes, d’autres plus prometteuses. Ces dernières placent l’architecte au cœur de la scène. Son devoir : reconsidérer la position du vert dans le tissu urbain, afin d’offrir à l’homme un futur viable et pérenne. A même cet élan, le visage de la nature revêt une valeur patrimoniale redéfinie à l’égal de son homologue bâti, en créant un compromis égalitaire : « de nouvelles hybridations ». Comme outil de projet, un travail de décomposition à plusieurs échelles de temps et d’espace est nécessaire. Décomposer pour mieux composer, et ainsi, appréhender les différentes formes de nature. De l’échelle XXL à celle du XS, ces formes constituent le palimpseste territorial, toile de fond de l’action humaine sur la nature. Il s’agit ici d’en faire une lecture séquencée, à travers des dessins personnels, pour en définitive proposer une approche systémique globale.


Référence bibliographique |
Andraud, Marie. À la reconquête du coeur de nos villes : le patrimoine bâti, abîme ou support de nature ?. Faculté d'architecture, ingénierie architecturale, urbanisme, Université catholique de Louvain, 2019. Prom. : Denef, Julie. |
Permalien |
http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:19246 |