Jossart, Valentine
[UCL]
Halin, Géraldine
[UCL]
Charry, Karine
[UCL]
Au travers de ce mémoire et de sa question de recherche plus précisément, nous souhaitons aborder le thème des interactions humaines non virtuelles dans le pouvoir de prescription des Social Media Influencers (SMI). Afin de mener à bien notre étude, la constitution de deux phases était dès lors indispensable : l’une rassemblant des savoirs scientifiques, appelée “Revue de la littérature” servant de réflexion dans l’établissement de notre question de recherche et ses hypothèses sous-jacentes, l’autre constituant notre étude à proprement dite, dans laquelle nous mobiliserons divers types d’analyses afin de confirmer ou de réfuter nos hypothèses préalablement établies. Un lexique à la page 115 a également été constitué afin d’en définir les concepts qui seront repris tout au long de notre mémoire et qui sont annotés d’un astérisque. Lors de notre revue de la littérature, celle-ci se présentant sous une structure en forme d’entonnoir, nous souhaitons souligner comment l’avènement des réseaux sociaux a modifié le paysage des relations humaines, passant de relations réelles aux relations virtuelles, ainsi que comment les SMI, « Social Media Influencers », ont pu en tirer parti dans la construction de leur communauté. Ensuite, nous verrons quels sont les différents antécédents à l’origine de l’émergence de leur pouvoir de prescription : nous verrons qu’au plus un SMI possède de la crédibilité, au plus l’influence qu’il/elle exerce sera grande. De même, au plus un SMI dispose d’une communication ouverte et authentique avec sa communauté, au plus celle-ci impactera positivement son pouvoir de prescription. Finalement, nous constaterons dans quelle mesure également, le besoin d’appartenance de tout individu peut être comblé par ces influenceurs, élément qui intervient également dans le déploiement du pouvoir d’influence des SMI, et ce par le biais des normes sociales. Au travers de notre revue littéraire nous désirions principalement mettre l’accent sur le caractère virtuel des relations qui se créent dans le cadre des réseaux sociaux, également sur base desquelles une communauté d’abonnés écoute attentivement les recommandations des multiples SMI, aujourd’hui présents sur ces plateformes sociales. Notre question de recherche s’est donc énoncée comme suit : « L’interaction humaine non virtuelle peut-elle avoir un impact significatif diminuant le pouvoir de prescription des SMI ? » Comme expliqué ci-dessus, plusieurs hypothèses seront déduites de notre littérature scientifique avec pour objectif de répondre à notre interrogation. En tout, huit hypothèses seront formulées, quatre hypothèses de comparaison se rapportant d’une part aux attitudes des individus de l’autre, à leurs intentions d’achat, et quatre hypothèses de modération se rapportant au pouvoir social des influenceurs (PSI), au besoin d’appartenance ainsi qu’au genre et à la génération des individus. Afin de tester ces différentes assertions, une étude quantitative a été réalisée à l’aide d’un questionnaire diffusé sur les réseaux sociaux.


Référence bibliographique |
Jossart, Valentine ; Halin, Géraldine. L’interaction humaine non virtuelle, modérateur du rôle de prescripteur des SMI ?. Louvain School of Management, Université catholique de Louvain, 2019. Prom. : Charry, Karine. |
Permalien |
http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:18969 |