Mansouri, Tessadite
[UCL]
Tilly, Pierre
[UCL]
Perin, Emmanuelle
[UCL]
Le pouvoir est au cœur des débats sur l’avenir du syndicalisme. Ce pouvoir des syndicats est régulièrement associé à leur taux de syndicalisation et moins à leur capacité à défendre, à protéger et à améliorer les conditions de travail de leurs membres ou à leur influence sur les politiques économiques et sociales. A l'exception de la Scandinavie, la Belgique affiche le taux de syndicalisation le plus élevé du continent européen. Par ailleurs, les syndicats bénéficient d’un système de cogestion avec les employeurs et l’Etat, dans l’assurance chômage par exemple, qui leur confère un rôle institutionnel important. L'émergence du mouvement des gilets jaunes, qui se revendique apolitique, asyndical et qui partage pourtant beaucoup de revendications avec les syndicats, interroge les structures syndicales traditionnelles. Pour certains, le symptôme des gilets jaunes indique une faille, une impuissance des structures intermédiaires entre le peuple et le pouvoir au XXIe siècle. Pour d’autres, il signe une réelle difficulté des syndicats face à la majorité fédérale actuelle. En se développant ainsi en marge du système de concertation sociale, ce mouvement remet en cause le pouvoir des syndicats sur le plan social. Dans ce cadre, il nous est apparu opportun de réaliser une recherche qui vise à comprendre la réalité syndicale en Belgique en termes de pouvoir et les problématiques auxquelles ces organisations doivent faire face aujourd’hui.


Référence bibliographique |
Mansouri, Tessadite. Evolution du pouvoir d’influence des syndicats en Belgique. Faculté des sciences économiques, sociales, politiques et de communication, Université catholique de Louvain, 2019. Prom. : Tilly, Pierre ; Perin, Emmanuelle. |
Permalien |
http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:18572 |