Les risques cardiovasculaires et cancérogènes associés aux contraceptifs oraux oestroprogestatifs.

La contraception orale est le moyen contraceptif le plus utilisée en Belgique. Au début de sa commercialisation, elle suscitait un intérêt grandissant mais à l’heure actuelle elle est source d’inquiétude pour beaucoup de femmes. En effet, selon une étude réalisée par l’institut Solidaris, 56% des femmes craignent la présence de substances à activité hormonale dans leurs moyens contraceptifs. De nombreuses fausses informations circulent et créent un sentiment d’insécurité quant aux risques sanitaires des contraceptifs oraux. Mais ces inquiétudes sont-elles justifiées ? Quelles sont les risques réellement encourus ? Ce mémoire traite des événements cardiovasculaires et cancérogènes associés aux contraceptifs oraux oestroprogestatifs (COE) avec l’appui des études scientifiques récentes. D’après les nombreuses études scientifiques, l’utilisation des COE est associée à léger risque de formation de thrombose artérielle et veineuse. Concernant, la thrombose artérielle, celle-ci apparait encore moins fréquemment (1,7 fois) que les événements veineux (3 fois). Ces risques sont augmentés avec certains facteurs de risques (âge, prédisposition génétique, obésité, …). A propos des risques cancérogènes, seul le cancer du sein est associé significativement à une légère augmentation du risque (1,2 fois). Malgré les études réalisées jusqu’à ce jour sur les autres cancers, aucune relation clair ne peut être établie.