Gossart, Aurian
[UCL]
Giacomin, Olivier
[UCL]
Nous entendons de plus en plus parler de jeunes entreprises ambitieuses avec la volonté de se faire connaitre dans le monde entier. Ces jeunes entreprises ou start-ups ont le vent en poupe et font rêver chacun d’entre nous avec leur success story. Ainsi les plus grandes entreprises comme Facebook ou encore Uber sont, à la base, des start-ups qui ont réussi à émerger par-dessus le marché et qui sont numéro un dans leur domaine. Mais il ne faut pas croire que chaque start-up est vouée à une ascension fulgurante. En effet, le taux d’échec est beaucoup plus élevé par rapport au taux de réussite. La start-up est caractérisée par trois points essentiels, à savoir l’innovation, son potentiel de croissance ainsi que ses levées de fonds conséquentes. Elle est composée de six étapes majeures avec l’idée qui consiste à imaginer l’activité, le développement de l’idée, la croissance de l’activité, la maturité, le déclin où la start-up est en difficulté et la sortie. Chacune de ces étapes a ses spécificités et ne requiert pas les mêmes besoins en termes de financement. Mais lorsqu’une start-up gère de manière éclairée son cycle de vie, elle peut alors espérer atteindre le rêve de toute start-up et prétendre au titre tant convoité de licorne . Il n’est bien sûr pas aisé de développer sa start-up pour différentes raisons comme le manque de financement, qui est la deuxième raison d’échec des start-ups, la raison principale reste la difficulté d’entrer dans un marché relativement fermé. La start-up sera amenée à faire des choix quant aux modes de financement qu’elle va utiliser. Nous distinguons deux types de financement interne à savoir : les économies de l’entrepreneur et l’autofinancement, c’est-à-dire le financement issu de l’activité de l’entreprise. Ces financements sont dits non dilutifs. Ensuite, nous avons le financement externe. Nous comptons quatre catégories de financement externe qui sont non dilutifs : le microcrédit qui est un prêt à faible intérêt, le recours à l’emprunt bancaire, les concours qui peuvent servir de rampe de lancement avec des incitants financiers ou autre et enfin les subsides octroyés par l’Etat ou autre entité publique. Concernant le financement externe dit dilutif, nous les séparons en cinq catégories : l’argent issu des familles et des amis, le crowdfunding qui permet, via une plateforme, de récolter des fonds, les Business Angels qui sont généralement d’anciens entrepreneurs qui apportent leur expérience et leur financement, les Venture Capitalists, ces professionnels du capital-risque dont le métier est d’investir d’importants montants dans des entreprises en devenir, et enfin les actionnaires qui achètent des parts lorsque la société est cotée en bourse. D’autres moyens non financiers existent aussi pour favoriser le développement de la start-up comme les couveuses, incubateurs, accélérateurs ou encore pépinières. Nous avons établi un modèle adéquat pour optimiser les chances de réussite au niveau du financement de la start-up. Nous avons pris en compte les différents avantages et inconvénients de chaque financement pour pouvoir dresser ce schéma idéal. Après avoir analysé deux exemples concrets de start-ups qui ont réussi jusqu’à présent à trouver les ressources nécessaires pour faire prospérer leur activité, nous avons confronté notre schéma à une enquête effectuée auprès de 89 start-ups. Cette enquête s’intéresse particulièrement aux modes de financement que les start-ups utilisent selon la phase dans laquelle elles se trouvent. Dans l’ensemble, nos résultats divergent sur certains points mais globalement la logique est respectée. Nous pouvons donc affirmer que le modèle que nous avons est relativement idéal à suivre pour les start-ups compte tenu des deux études de cas réalisées et de notre étude empirique.


Référence bibliographique |
Gossart, Aurian. Quels types de financement privilégier pour le développement des start-ups?. Louvain School of Management, Université catholique de Louvain, 2019. Prom. : Giacomin, Olivier. |
Permalien |
http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:17779 |