Massoni, Fabrizio
[UCL]
Percy, Thierry
[UCL]
Il est possible que nous soyons à l’aube de la plus grosse révolution monétaire que notre civilisation n’ait jamais connue. Il est aussi tout à fait possible que les crypto monnaies s’effondrent complètement et que le système financier se renforce uniquement pour ne plus avoir à faire face à un tel danger. Si les crypto monnaies arrivaient donc à s’imposer, quelles seraient les conséquences sur la finance telle que nous la connaissons aujourd’hui ? Que deviendrait le métier de banquier central voir même simplement le métier de banquier ? Afin d’arriver à nos résultats nous allons essayer de confronter les banques centrales et leurs politiques monétaires avec la blockchain et ses crypto monnaies. Nous tenterons de discerner les points positifs et négatifs des deux systèmes et d’imaginer si une cohabitation est possible. Certains citoyens ont accepté de répondre à un questionnaire reprenant les thèmes de cette recherche. Grâce à cet échantillon nous aurons une vue sur les avis de la population. Nous allons donc nous intéresser à une avancée technologique, à une période où le monde devient ultra connecté, qui permettrait à la finance de bénéficier d’une « Uberisation ». A l’heure actuelle, il est encore très compliqué d’imaginer le futur des crypto monnaies tant elles sont imprévisibles. Beaucoup de scénarios sont donc possibles, il se pourrait qu’elle remplacent totalement les monnaies existantes, que les banques centrales les utilisent voir même que les banques centrales en créent de nouvelles. Les crypto monnaies sont encore des actifs financiers extrêmement jeunes mais le fait que les banques commerciales et centrales s’y intéressent déjà est sans doute révélateur.


Référence bibliographique |
Massoni, Fabrizio. L'introduction et la hausse des crypto monnaies vont-elles modifier la politique monétaire des Banques Centrales et concurrencer les monnaies actuelles ?. Louvain School of Management, Université catholique de Louvain, 2018. Prom. : Percy, Thierry. |
Permalien |
http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:15441 |