La subjectivité et la présence journalistique dans la presse

Ce mémoire aborde la subjectivité et la présence du journaliste dans le cadre du traitement médiatique de la radicalisation dans la presse francophone belge. Le contexte retenu pour cette analyse est la première année de commémoration des attentats de Bruxelles, à savoir la période du premier au vingt-deux mars 2017. Le but de cette recherche est de répondre à la question suivante : « Dans quelle mesure la subjectivité et la présence du journaliste transparaissent dans le traitement médiatique de la radicalisation islamique chez les jeunes en Belgique par la presse francophone généraliste belge ? ». Pour ce faire, trois hypothèses sont démontrées. La première atteste que les embrayeurs sont une preuve de la présence et de la subjectivité du journaliste. La seconde concerne le choix et la mise en scène des sources, qui seraient des indicateurs de la subjectivité du journaliste. La dernière consiste à affirmer que certains journalistes établissent un lien, qui relève de l’amalgame, entre la radicalisation et le terrorisme. Ce lien est une illustration de la présence du journaliste dans le discours. Afin de démontrer ces trois hypothèses, nous avons constitué́ un corpus d’articles de presse. Ceux-ci proviennent de la presse imprimée et de la version numérisée (PDF) de la version imprimée. Les quatre journaux concernés par cette analyse sont : La Nouvelle Gazette, La Dernière Heure, La Libre Belgique et Le Soir. Une grille d’analyse composée de critères d’analyse du discours journalistique a été́ réalisée pour procéder à l’analyse de notre recherche et ainsi pouvoir répondre à notre question de recherche.