Messaouri Harrouch, Sanae
[UCL]
Ferreras, Isabelle
[UCL]
Dans notre marché économique actuel, les PME (petites et moyennes entreprises) et TPE (très petite entreprise) représentent plus de 90% des entreprises sur le marché de l’emploi. Celles-ci peuvent être regroupées sous l’appellation de « microstructures » puisqu’elles emploient un effectif restreint. Elles se trouvent dans un environnement concurrentiel constant et doivent pouvoir compter sur l’effectif dont elles disposent afin d’assurer leur pérennité dans le marché. Dotées d’une structure flexible, elles promettent un environnement informel et une proximité interpersonnelle faisant naitre un agréable climat de travail. En partant de ce constat, la problématique de ce mémoire s’attache à remettre en question le cadre informel et de proximité exagéré afin d’y percevoir un terrain d’un déploiement important du pouvoir. Aussi, la définition du travail au sein d’une microstructure va dépendre de l’organisation du pouvoir dans celle-ci. Cette problématique va être traitée dans un cadre théorique reposant sur une revue de la littérature dans différents domaines d’étude, mais aussi, à travers un cadre pratique, mettant en place une approche empirique qualitative basée sur la récolte et l’analyse de données émanant d’entretiens semi-directifs menés dans une microstructure. Notre structure de travail s’article à travers les différents acteurs détenant un pouvoir au sein d’une microstructure, l’influence de la répartition du pouvoir dans la définition de la performance et enfin, amener un regard critique sur le rapport au travail des employés dans l’ère contemporaine. Notre recherche et réflexion vont appuyer le rôle essentiel de deux acteurs : le dirigeant d’une entreprise et l’actionnaire principal de celle-ci. Le caractère limité d’une microstructure donne un pouvoir important à l’actionnaire principal et au dirigeant de celle-ci. Ces deux acteurs vont définir la performance, de par leurs styles de management et leurs stratégies respectives. Enfin, ce mémoire permet également de déboucher sur une critique de la logique du travail actuelle, qui est purement instrumentale et cadenassant le travailleur dans une limitation de l’expression de ses aspirations, sur base d'un management de la performance.


Référence bibliographique |
Messaouri Harrouch, Sanae. Comment le phénomène du pouvoir s’organise-t-il dans une microstructure ? Avec quel(s) impact(s) sur la définition de la performance et le rapport au travail des employés ? Cas de l’entreprise « Prospective Management Overseas ». Faculté des sciences économiques, sociales, politiques et de communication, Université catholique de Louvain, 2018. Prom. : Ferreras, Isabelle. |
Permalien |
http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:14050 |