Camel-Toueg, Jennifer
[UCL]
Reychler, Gregory
[UCL]
Contexte : La musique a démontré de nombreuses propriétés. Notamment son influence sur l'activité cérébrale. L'écoute de la musique lente et rythmée abaisse les tensions artérielles et le rythme cardiaque, diminue les tensions musculaires, et repose. Cependant la musique relaxante n’a pas encore démontré une diminution de la sensation subjective de dyspnée chez des patients sain lors de la pratique d’une activité physique. Objectifs: L’objectif de cette expérimentation était de recréer la sensation subjective de dyspnée à travers l’activité physique. Une fois celle-ci installée, une musique relaxante à tempo lent, et à un rythme régulier, était diffusée afin de savoir si la musique pouvait avoir un impact positif, c’est-à-dire diminuer la dyspnée. Méthode: Vingt-deux sujets ont effectué une expérimentation sur cycloergomètre durant trente minutes selon trois conditions. Une condition neutre, relaxante et anxiogène. Une musique relaxante a tempo lent et à un rythme régulier était diffusée dans la condition relaxante. Nous avons donné au sujet des questionnaires tels que HADS, MDP et le POMS qu’ils ont remplis avant et après l’exercice sur cycloergomètre. Le test 1m STS a été effectué avant l’exercice. Résultats : A la suite de l’expérimentation, aucun des résultats n’a démontré une différence significative sur les différents paramètres évalués. Conclusion : Cette étude n’a malheureusement pas démontré l’effet bénéfique de la musique relaxante sur la diminution des paramètres physiologiques.
Référence bibliographique |
Camel-Toueg, Jennifer. L'évolution de la dyspnée face aux émotions anxiogènes et relaxantes. Faculté des sciences de la motricité, Université catholique de Louvain, 2018. Prom. : Reychler, Gregory. |
Permalien |
http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:13765 |