Magos, Félicien
[UCL]
Warland, Geneviève
[USL-B]
François, Aurore
[UCL]
L’objectif de ce mémoire est d’analyser, dans le contexte de l’époque, le processus d’intégration propre aux travailleurs marocains, au sein et en dehors des Usines Emile Henricot à Court-Saint-Etienne et cela afin de déterminer s’il existe un lien entre syndicalisme et intégration sociale. Pour ce faire, nous avons fait appel simultanément à la littérature scientifique, à des entretiens réalisés avec d’anciens travailleurs des usines, des représentants de la direction et des responsables des organisations syndicales. Nous avons également consulté de nombreuses archives syndicales, personnelles et d’entreprises. Au terme de cette analyse, nous avons pu observer que les travailleurs marocains, malgré une présence croissante au sein des entreprises, durent se battre pour être reconnus comme des membres à part entière de la classe ouvrière. Néanmoins, les organisations syndicales jouèrent un rôle majeur dans l’accompagnement et l’intégration des travailleurs marocains au sein de la société belge. La lutte des travailleurs marocains pour une meilleure reconnaissance de leur statut au sein des Usines Emile Henricot, est particulièrement représentative du phénomène d’intégration des travailleurs étrangers en Belgique. Dans les faits, ce processus alterne entre des phases de progression et de régression.


Référence bibliographique |
Magos, Félicien. Le processus d’intégration des travailleurs étrangers en Belgique à travers l’action syndicale, politique et patronale au 20e siècle : le cas des travailleurs marocains aux Usines Emile Henricot à Court-Saint-Étienne. Faculté de philosophie, arts et lettres, Université catholique de Louvain, 2017. Prom. : Warland, Geneviève ; François, Aurore. |
Permalien |
http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:13252 |