Bourel, Antoine
[UCL]
Leclercq, Jean
[UCL-Faculté de philosophie, arts et lettres]
Le mémoire a pour objet le problème de la connaissance dans la philosophie du jeune Nietzsche. Dans un premier temps, nous montrons comment Nietzsche critique la connaissance. En effet, il relativise la nécessité de celle-ci à l’échelle de la nature en la ramenant à la nature humaine. La connaissance est donc anthropomorphique, pour Nietzsche. Elle est l’illusion de son créateur et possesseur. Sa valeur est dès lors illusoire. Mais sur le lit de mort de la connaissance, Nietzsche affirme l’illusion. Dans un second temps, nous montrons donc comment la philosophie comme connaissance tragique veut l’illusion. Celle-ci fixe la valeur et se revendique sur le terrain de l’art. C’est pourquo elle est superficielle par profondeur, explique Nietzsche. Dans un troisième temps, nous tâchons d’illustrer la philosophie comme maitrise de l’instinct de la connaissance à travers le spectre de la civilisation. Nous montrons d’abord, avec l’auteur du Crépuscule des idoles, que la vie est un combat, précisément une lutte armée contre l’instincts du savoir. Ensuite, nous nous permettons un bref excursus historique pour envisager l’influence qu’exerce la connaissance sur la civilisation au gré de l’histoire. Finalement, pour saisir le geste de Nietzsche avec le plus de probité à partir du problème de la connaissance, nous éclaircissons comment le philosophe de l’avenir prépare la civilisation dans l’illusion,…toujours seulement en déconstruisant !
Référence bibliographique |
Bourel, Antoine. L'avenir d'une illusion : le problème de la connaissance dans la philosophie du jeune Nietzsche. Faculté de philosophie, arts et lettres, Université catholique de Louvain, 2017. Prom. : Leclercq, Jean. |
Permalien |
http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:12474 |