Daelman, Nadège
[UCL]
Sepulchre, Sarah
[UCL]
Le visionnage de séries télévisées apparait comme une activité incontournable pour de nombreuses personnes. Cette consommation tient une place importante dans le quotidien des amateurs de séries télévisées (sériephiles) qui consacrent plusieurs heures par semaine (parfois par jour) à leurs programmes sériels favoris. D’où vient cette frénésie ? Quels en sont les ressorts ? Cette immersion dans plusieurs mondes fictifs à la fois, bien souvent à l’opposé les uns des autres, n’est pas sans conséquence sur le lien créé entre sériephiles et protagonistes fictifs. Certes, l’attachement aux personnages de fictions est présent… Mais comment baliser ce sentiment ? Quels en sont les critères déterminants ? Sont-ils variables ou constants ? Dans le cadre de ce mémoire, ces questionnements se sont orientés vers un instant crucial pour tout personnage : sa disparition, c’est-à-dire son départ ou son décès. Un corpus de quatorze amatrices de séries télévisées a permis de déceler différentes émotions et réactions qui ont lieu lors d’une telle situation. À cela s’ajoute un parallèle avec les différentes étapes du deuil qui permet de constater que perte fictive n’est pas forcément synonyme de deuil fictif pour des sériephiles.


Référence bibliographique |
Daelman, Nadège. La mort du personnage comme révélateur de l’attachement ressenti par les sériephiles : Une étude de réception sur les amateurs de séries télévisées. Faculté des sciences économiques, sociales, politiques et de communication, Université catholique de Louvain, 2017. Prom. : Sepulchre, Sarah. |
Permalien |
http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:11637 |