Nolet de Brauwere van Steeland, Guillaume
[UCL]
Tyteca, Daniel
[UCL]
Comment nous déplaçons-nous ? Quelles sont les attentes des ménages belges concernant l’offre des transports ? Comment optimiser notre temps de parcours ? Comment devons-nous agir face à l’engorgement de notre réseau routier ? Nous sommes arrivés à un tel stade de saturation du réseau routier belge rendant nos déplacements coûteux en termes de temps perdu, qu’il est indispensable de trouver une solution économique et durable pour relancer la mobilité des travailleurs et des citoyens belges. En effet, ces dernières décennies, les déplacements professionnels n’ont cessé d’augmenter en nombre. De plus, les trajets domicile-travail ne cessent de s’allonger (Thomsin, 2002). Ils représentent à eux seuls la majorité des kilomètres parcourus sur le réseau routier belge. En Belgique, plus des deux tiers de ces trajets sont effectués en voiture. Les autres modes de transport sont très peu convoités et seul le train concurrence l’automobile sur de plus longues distances (Hubert & Toint, 2002). La voiture, quant à elle, engendre des coûts internes – supporté par l’automobiliste – et des coûts externes comme la pollution atmosphérique, la pollution sonore, des accidents, etc. Ces derniers sont supportés par l’ensemble de la population. En outre, lors d’un usage intensif de la voiture, des embouteillages se créent sur le réseau routier. C’est ce que nous appelons le phénomène de la congestion. Il est définit, par l’OCDE (2010) comme étant « un phénomène physique concernant la façon dont les véhicules empêchent la progression des uns et des autres au fur et à mesure que la demande d’un espace routier s’approche de la capacité maximale de celui-ci…de même qu’un phénomène relatif ayant trait aux attentes des usagers vis-à-vis des performances d’un réseau routier. » L’État belge et ses nombreux acteurs flamands, bruxellois et wallons travaillent d’arrache-pied pour réduire la congestion et pour contrer les problèmes de mobilité. Cependant, le résultat est décevant et les perspectives ne sont guère réjouissantes. En conséquence, nous mettons en avant l’impact non-négligeable que peut avoir le deux-roues motorisé sur la mobilité des travailleurs. Il représente une alternative qui permettrait de résoudre rapidement, et du moins à court et à moyen terme, efficacement les problèmes de la congestion. En effet, l’étude menée par Yperman (2011) conclut que si 10% des automobilistes venaient à renoncer à leur voiture au profit d’un deux-roues motorisé, nous pourrons observer 40% de files en moins sur nos routes. Cependant, un grand nombre d’actions doivent être menées par les pouvoirs publics afin de sensibiliser les automobilistes quant aux bienfaits de la moto et du scooter. Outre les faibles coûts environnementaux que les deux-roues engendrent comparé à la voiture, ils représentent un avantage non-négligeable en terme de rapidité de déplacement. Les deux-roues motorisés sont inévitablement un des éléments clé à la diminution du phénomène de la congestion et représentent une stratégie de transport simple et rapide à mettre en place.
Bibliographic reference |
Nolet de Brauwere van Steeland, Guillaume. Congestion du réseau routier belge : les deux-roues motorisés : une alternative à développer pour l'avenir. Louvain School of Management, Université catholique de Louvain, 2015. Prom. : Tyteca, Daniel. |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:3095 |