Comment le sentiment d’efficacité personnelle chez les élèves du qualifiant du deuxième degré peut-il être amélioré ?

Dans ce travail, nous nous questionnerons sur le sentiment d’efficacité personnelle chez les élèves du deuxième degré du qualifiant. Nous intéresserons plus particulièrement à la manière dont il peut être amélioré. Pour réaliser cette recherche, nous avons élaboré un cadre théorique où nous nous concentrons, d’abord, sur notre contexte. Nous souhaitons le définir et le délimiter afin de mieux le comprendre. La filière qualifiante a subi plusieurs modifications avant d’être celle que nous connaissons aujourd’hui. Nous tâcherons donc de retracer son parcours pour comprendre l’intérêt du choix de ce public en particulier. Ensuite, nous définirons le concept de sentiment d’efficacité personnelle traité par Bandura (2007) et nous parlerons des influences que ce sentiment peut avoir sur la participation à une tâche pour un apprenant. Comme seconde concept, nous aborderons l’estime de soi qui est complémentaire au sentiment d’efficacité personnelle sans pourtant vouloir être un synonyme. Nous parlerons aussi de ses influences et de la manière dont il peut être renforcé. Après avoir délimité notre contexte et défini nos concepts, nous aborderons la méthodologie utilisée. Il s’agit d’une recherche qualitative menée au moyen d’entretiens semi-directifs et d’un focus groupe afin d’augmenter la validité des données. Grâce à ces différents entretiens, nous avons récolté des thèmes et des sous-thèmes à la fois basé sur les dires des intervenants et notre cadre théorique. L’analyse de ces résultats nous a permis de mettre en avant les méthodes pédagogiques, telles que les pédagogies coopératives, qui pourraient renforcer le sentiment d’efficacité personnelle des apprenants. Il s’avère également qu’en plus des actes des enseignants, leurs paroles et leurs attitudes ont un impact sur ce renforcement qui est primordial pour les élèves afin qu’ils continuent à persévérer dans les tâches.