Ansriou, Sara
[UCL]
Sarolea, Sylvie
[UCL]
La Convention de Genève du 28 juillet 1951 relative au statut des réfugiés ne précise aucunement le contenu du concept de persécution. Par conséquent, la place de la conception culturelle dans l’interprétation de cette notion peut constituer la résurgence de divers questionnements tels que : quel est le véritable rôle de la culture dans la compréhension du relativisme juridique de la notion de persécution par rapport aux droits de l’homme ? En d’autres termes, y a t-il véritablement une place pour le relativisme culturel lorsqu’en matière d’asile on entend définir la notion de persécution ? Bref, les droits de l’homme interprétés en situation classique et ceux interprétés en situation d’asile seraient-ils d’une force différente ? Notre grille d'analyse constituera en un examen jurisprudentiel de la notion de persécution en matière de droit d’asile et en droit de l’homme tant à l’échelle nationale qu’au niveau européen. Notre problématique juridique s’étayera d’une part, sur la définition de la persécution en relation avec le droit des étrangers et d’autre part, sur la définition de la persécution en relation avec les droits de l’homme qui constitue le « noyaux dur ».


Bibliographic reference |
Ansriou, Sara. La place du relativisme culturel dans l’interprétation de la notion de persécution liée à l’appartenance d’un groupe social. Faculté de droit et de criminologie, Université catholique de Louvain, 2016. Prom. : Sarolea, Sylvie. |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:7397 |