Vanzele, Julie
[UCL]
Heering, Caroline
[UCL]
Les textiles liturgiques sont un précieux patrimoine, dont le travail de broderie rivalise avec les mains expertes de peintres et orfèvres. Précieux patrimoine, certes, mais surtout fragile. D'une part en raison de leurs matériaux : la soie et des métaux tel que l'or et l'argent, mais également en raison d'une histoire mouvementée ponctuée de crises. Ces deux causes ont amené les sacristains les conservant à faire appel au fil des siècles à des restaurateurs. En Belgique, au 19e siècle, un de ces restaurateur sort du lot : Louis Grossé. Pour les années de 1848 à 1863, ses gestes et pratiques en terme de restaurations de broderies anciennes seront passés à la loupe, afin d'en déceler une philosophie. Pour ce faire, un corpus hétérogène composé de quatre ornements complets et d'une chasuble sera étudié. Les broderies présentes sur ces textiles sont par ailleurs représentatives des 15e, 16e, 17e et 18e siècle. Tandis que les 15e et 16e siècles privilégient une broderie analogue à la peinture, les 17e et 18e siècles choisissent le miroitement des filés d'or et d'argent brodés en un déploiement végétal stylisé. Comme il le sera révélé dans ce mémoire, Louis Grossé procède de façon bien différente pour chacun de ces styles...
Bibliographic reference |
Vanzele, Julie. La Maison Grossé : au fil de restaurations de broderies anciennes, à la lumière des pratiques du XIXe siècle. Faculté de philosophie, arts et lettres, Université catholique de Louvain, 2023. Prom. : Heering, Caroline. |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:43074 |