De Clippele, Bénédicte
[UCL]
Vangenhende, Marie-Dominique
[UCL]
Contexte: Une bonne communication entre le médecin généraliste et le médecin spécialiste est primordiale pour une prise en charge de qualité des patients. La communication écrite, telle que la lettre de référence, demeure la forme de communication la plus courante et parfois la seule, entre professionnels de la santé. Objectif: L’objectif de cette étude est d’évaluer les attentes des médecins spécialistes concernant les lettres de référence afin de proposer une lettre de référence type dactylographiée. Méthode: Ce travail est une étude quantitative transversale, moyennant un questionnaire contenant des questions ouvertes et des questions à choix multiples, rempli par des médecins spécialistes à Bruxelles et en Wallonie. Les données recueillies ont été analysées, catégorisées et comparées avec celles d’autres études. Résultats: 372 médecins spécialistes ont répondu au questionnaire de 36 questions. Plus de la moitié des médecins spécialistes, soit 51,3%, préconisent une lettre dactylographiée avec comme argument capital la lisibilité. L’autre moitié n’a pas de préférence et fait primer le contenu sur le contenant. Six éléments ont été retenus comme indispensables pour plus de la moitié des médecins : le traitement actuel (89,2%), les antécédents personnels (83%), l’anamnèse(70,2%), les protocoles des examens complémentaires adéquats (66,7%), une copie de la dernière prise de sang pertinente (51,3%) et les allergies (50, 2%). De plus, 80,1% des médecins spécialistes préconisent que le médecin généraliste soulève des hypothèses diagnostiques. Conclusion: Une lettre de référence type dactylographiée contenant entre autres ces six éléments indispensables (traitement actuel, antécédents personnels, anamnèse, protocoles des examens complémentaires adéquats , dernière prise de sang et allergies) est proposée afin d’optimiser les lettres du médecin généraliste vers la médecine spécialisée.


Bibliographic reference |
De Clippele, Bénédicte. Comment les médecins généralistes peuvent-ils mieux référer leurs patients vers la médecine spécialisée ?. Faculté de médecine et médecine dentaire, Université catholique de Louvain, 2020. Prom. : Vangenhende, Marie-Dominique. |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:39513 |