L'insertion socioprofessionnelle des femmes originaires d'Afrique subsaharienne sur le marché du travail bruxellois : analyse au travers des femmes diplômées de l’enseignement supérieur

« Qui que nous soyons et où que nous vivons, nous avons toujours su créer, nous les femmes, des réservoirs d’histoires ». (Smith, cité dans Mazzocchetti, 2016). Au travers de notre thématique : l’Insertion Socioprofessionnelle, il est très important pour nous « étudiante en fin de cycle de Master » de nous inspirer du parcours de « réussite » de femmes originaires d’Afrique Subsaharienne pour préparer notre entrée future dans le marché du travail. Dans le pays actuel, qu’importe leur trajectoire d’insertion, elles sont considérées comme « immigrées » ou « issues de l’immigration » mais leur différence constitue une ressource qui leur permet non seulement d’inverser leur destin mais de reconstruire leur identité personnelle. Le marché du travail, constitué comme étant un système institutionnel qui organise la rencontre entre l’offre et la demande de main d’œuvre (l’offre de main d’œuvre émane des travailleurs et la demande de main d’œuvre émane des entreprises), révèle des réalités propres à un public appartenant aux minorités visibles. Dans l’optique de s’« intégrer », « réintégrer », ou « se maintenir » sur ledit marché du travail, ces femmes mettent en place stratégies ou des mécanismes d’actions dans le pays pour pallier les difficultés qu’elles rencontrent dans leur processus d’insertion. Ces stratégies peuvent être entre autres la formation continue, le réseau social et la création d’emploi à travers l’entreprenariat féminin.