Godin, Nathan
[UCL]
Fallon, Marc
[UCL]
Le sujet du présent mémoire se situe dans le champ du droit européen ; nous traiterons plus précisément des relations entre l’Union européenne et la République de Turquie. Au lendemain du Brexit s’est posée la question de savoir si certains États non membres de l’Union européenne bénéficient d’un traitement de faveur en comparaison avec d’autres États-tiers. La Turquie a, dès le début des années soixante, conclu avec la CEE l’accord d’Ankara1. Ce dernier a été signé dans la perspective d’une future adhésion de la Turquie à l’Union. Nous avons fait le choix d’axer notre recherche sur cet État qui, depuis de nombreuses années, a manifesté son souhait de rejoindre l’Union. La question de recherche du présent travail est formulée comme suit : « La Turquie est-elle encore un États-tiers privilégié dans ses relations avec l’Union européenne ? ». Notre hypothèse est la suivante : si l’Union européenne a conclu de nouveaux types d’accords très poussés avec d’autres États-tiers, la Turquie est toujours un partenaire privilégié de l’Union par rapport à ces autres États-tiers. Le présent mémoire est divisé en deux parties. La première concerne les relations entre l’Union européenne et les États-tiers, tandis que la seconde comparera différents accords en vigueur entre l’Union européenne et certains États-tiers.


Bibliographic reference |
Godin, Nathan. La Turquie, un Etat-tiers encore privilégié dans ses relations avec l'Union européenne ?. Faculté de droit et de criminologie, Université catholique de Louvain, 2022. Prom. : Fallon, Marc. |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:38069 |