Lomolongo Tshokote, Patrick
[UCL]
Mathieu De Nanteuil
[UCL]
Il a été question dans ce cadre de réfléchir sur l'accommodation entre le nouveau modèle de gestion d'entreprise et le lien de subordination consacré dans les contrats de travail comme l'un des éléments essentiels. En effet, Plusieurs chercheurs s’accordent sur le fait que le mode traditionnel de gestion des entreprises présente de nos jours des limites, et qu’il était plus qu’impérieux de penser à un nouveau modèle qui puisse tant soit peu faire face aux impératifs de l’heure. En effet, le courant des entreprises dites libérées prend de l’espace, et donne au regard des ambitions qu’il s’assigne, l’impression d’un courant en remédiation à l’impasse. Il devient insupportable de transiger à la contradiction flagrante mise en exergue dans la gestion des entreprises, où les salariés tenus d’une part responsables des actes qu’ils posent au sein de l’organisation, ainsi que les tâches qui leur incombent, et d’observer stricto sensu la subordination qui les lie, subordination issue des contrats du travail qu’ils signent, d’autre part. Par ailleurs, Conscient de l’utilité du lien de subordination qui lie le travailleur à l’employeur, nous avons proposé que ce lien puisse être compartimenté. In concreto, que cela puisse concerner uniquement les relations humaines et non pas l’exécution du travail proprement dite parce que, les travailleurs sont engagés en fonction de leurs compétences pour exécuter une fonction, ils connaissent mieux comment s’y prendre que l’employeur qui n’est pas sur place au moment de l’exécution de la tâche
Bibliographic reference |
Lomolongo Tshokote, Patrick. L'évolution du lien de subordination et les rapports de force comme sa conséquence sociologique dans la gouvernance des entreprises libérées. Faculté des sciences économiques, sociales, politiques et de communication, Université catholique de Louvain, 2022. Prom. : Mathieu De Nanteuil. |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:36785 |