Analyse anthropo-environnementale de l'importance du maintien de la biodiversité dans les pratiques agricoles biologiques en Belgique - Région wallonne

La Wallonie connait un déclin de la biodiversité face aux modèles agricoles intensifs productivistes, d’où l’importance des rendements est misée par la PAC depuis sa création pour se reconstituer après la Seconde Guerre Mondiale. Face à cette dégradation de la biodiversité et les effets polluants de l’AC, La PAC soutient depuis les années 2000 la préservation de l’environnement. Dans cette optique, notre étude est menée dans l’attachement sur le fait que le maintien de la biodiversité devrait être mise en exergue dans les pratiques agricoles. Etant donné que l’AB est bien même créée à partir des procédés qui voulaient se défaire de l’usage des intrants chimiques de l’AC, la recherche est axée sur l’étude de l’enjeu de la biodiversité dans les pratiques agricoles bio. Dans un premier lieu, l’étude vise à démontrer que par rapport à l’AC, l’AB a des performances considérables sur la biodiversité suivant les indicateurs de diversité floristique, faunistique et des habitats. Au niveau des pratiques agricoles, les motivations qui guident les producteurs à opter pour l’AB et à choisir leurs pratiques spécifiques sont mises en avant. Ce qui est appuyé par les perceptions des experts, afin de comprendre et interpréter leur choix. Cette analyse a permis d’appréhender que la préservation de la biodiversité ne devrait pas s’isoler des préoccupations sociales et économiques. Ce qui amène à l’ouverture à l’approche agroécologique pour visualiser une agriculture durable. Ainsi, cette approche qu’on qualifie holistique devrait encore aller plus loin dans le développement et l’aménagement territorial afin qu’une vision commune soit forgée en impliquant tous les acteurs pour construire une véritable résilience locale autant sur les aléas climatiques et environnementaux planétaires que sur les aléas économiques mondialisées.