Rombaux, Emeline
[UCL]
Cultiaux, John
[UCL]
Dans la vie courante, nous n’avons jamais entendu parler autant du bien-être au travail et l’importance qu’il faut y consacrer et pourtant d’un autre côté, le chiffre des personnes en burnout est en augmentation, sans parler des répercussions encore que nous aurons avec la pandémie du COVID-19. Les problèmes de santé mentale dont le burnout fait partie représentent actuellement une des plus grandes causes d’absentéisme au travail, avec de longues périodes d’invalidité et surtout un risque de rechute très important. Malgré la loi du 04 août 1996 sur le bien-être au travail, de nombreuses entreprises ne mettent pas en pratique cette démarche, ce qui a bien entendu des incidences à tous les niveaux. L’évolution toujours croissante du nombre de personnes en invalidité représente un coût très important pour notre système de sécurité sociale, le coût de l’assurance indemnités est de plus d’1,5 milliard d’euros dont près d’un tiers pour les personnes en burnout. En 2017, le gouvernement Michel a mis en place un trajet de réintégration lorsque l’incapacité n’a pas pu être évitée en amont. Mais qu’en est-il réellement ? Dans ce mémoire, nous rassemblerons des informations pertinentes afin de comprendre si le trajet de réintégration a bien été conçu pour des personnes souffrant de troubles mentaux et en particulier du burnout, qui rappelons-le est une des plus grandes causes d’absentéisme au travail.


Bibliographic reference |
Rombaux, Emeline. Quels sont les obstacles du trajet de réintégration au travail pour les personnes en burnout encore sous contrat de travail?. Faculté des sciences économiques, sociales, politiques et de communication, Université catholique de Louvain, 2022. Prom. : Cultiaux, John. |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:33596 |