Etienne, Margot
[UCL]
Gobert, Patrice
[UCL]
Actuellement, les entreprises sont confrontées à un marché du travail assez incertain où les travailleurs sont à la recherche d’opportunités qui leur permettront de promouvoir leur employabilité (Leduc, 2010). D’ailleurs, les parcours de carrière sont moins rectilignes qu’auparavant et les organisations ont de plus en plus recours à la mobilité organisationnelle pour tenter de retenir leurs travailleurs (Guy-Coquille, Dalmasso & Sardas, 2014). Selon plusieurs auteurs, la mobilité intra-organisationnelle (ou interne) est intéressante financièrement et stratégiquement pour les entreprises et permet de développer les compétences de ses talents, ainsi que de consolider la relation de la société avec ses collaborateurs (Abraham, 2002 ; Portela & Signoretto, 2017 ; Cadin, Guérin & Pigeyre, 2007). Mais est-elle vraiment un moyen de fidélisation pour les sociétés ? Nous avons donc réalisé une démarche hypothético-déductive en nous basant sur des notions théoriques sur la mobilité intra-organisationnelle et la fidélisation. Puis, ces apports scientifiques ont été vérifié sur le terrain par le biais de plusieurs entretiens semi-directifs. Par cette méthodologie, nous avons pu construire une problématique autour de la mobilité intra-organisationnelle ainsi que de la fidélisation, et dont notre question de recherche a découlé comme suit : « Dans quelle mesure la mobilité intra-organisationnelle fidélise-t-elle les collaborateurs de la génération Y ? Le cas de Hays ». Grâce à nos entretiens, nous avons pu retenir les points saillants qui ont permis de répondre à nos trois hypothèses. La première hypothèse qui a été confirmée avance que les collaborateurs de la génération Y de chez Hays ressentent un sentiment de fidélisation lorsque la mobilité intra-organisationnelle leur offre des perspectives d’évolution. Ensuite, notre deuxième hypothèse émet l’idée que les collaborateurs qui subissent une mobilité intra-organisationnelle imposée perçoivent moins de fidélité vis-à-vis de l’organisation, et a été confirmée. Notre dernière hypothèse, qui a été également confirmée, affirme que Les collaborateurs éprouvent un sentiment de fidélisation par rapport à leur organisation lorsque les managers les accompagnent dans leur mobilité intra-organisationnelle. Nous avons ensuite pu répondre à notre question de recherche : la mobilité intra-organisationnelle influence donc positivement les collaborateurs de la génération Y de Hays mais elle comprend quelques limites qui peuvent compromettre celle-ci.


Bibliographic reference |
Etienne, Margot. Mobilité intra-organisationnelle et fidélisation : Le cas de Hays. Faculté des sciences économiques, sociales, politiques et de communication, Université catholique de Louvain, 2021. Prom. : Gobert, Patrice. |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:32500 |