van Gansberghe, Pauline
[UCL]
Declerck, Stephan
[UCL]
Calonne, Maryline
[UCL]
L’agriculture est indispensable à la société actuelle pour subvenir aux besoins nutritifs de la population mondiale, mais est malheureusement soumise à l’attaque grandissante des pathogènes et au changement climatique. Le blé, deuxième céréale cultivée mondialement, est sujet à plusieurs maladies fongiques comme la septoriose causé par Zymoseptoria tritici. La septoriose du blé fait partie des maladies les plus nuisibles sur la culture et peut causer des pertes de rendements conséquentes. Cependant l’utilisation des pesticides synthétiques pour contrôler les maladies des plantes comme la septoriose peut avoir des conséquences néfastes pour l’Homme et son environnement. Le monde agricole doit donc s’adapter et mettre en place des alternatives plus en adéquation avec le développement durable pour maintenir une production suffisante, tout en réduisant l’impact anthropique sur l’environnement. Parmi les méthodes alternatives, l’association de microorganismes bénéfiques aux plantes a montré de nombreux avantages pour la tolérance à des stress, notamment biotiques, sur le développement du blé. Parmi eux, les champignons mycorhiziens à arbuscules (CMA) et les bactéries promotrices de la croissance des plantes (PGPR) peuvent être considérés comme une solution pour limiter l’utilisation des produits produits phytosanitaires de synthèse utilisés actuellement. Le projet MicroSoilSystem s’inscrit dans cet objectif de recherche d’un moyen de bio-contrôle et bio-stimulation basé sur l’utilisation de microorganismes. Le mémoire présenté ici prend part à ce projet. Le mémoire a pour objectif : d’une part d’évaluer l’effet d’un CMA, Rhizophagus irregularis MUCL41833, d’une PGPR, Bacillus velezensis GA1 et la combinaison des deux sur la dynamique de prélèvement de phosphore inorganique (Pi) par le froment T. aestivum et son développement avant et après l’attaque du pathogène Z. tritici. Un système de culture semi-hydroponique à circulation continue en conditions de serre a été mise en place pour répondre à cet objectif. Un effet « CMA » positif a été observé sur la surface foliaire, le prélèvement du Pi à certains stades du cycle de vie du blé et sur la concentration de P dans les parties aériennes. L’inoculation de B. velezensis a induit un poids sec racinaire plus élevé. Cependant aucun effet synergique, ni délétère de la combinaison des deux microorganismes sur les plants de blé de cette variété a été identifié. Les résultats de ce mémoire démontrent bien de la complexité de l’interaction entre micro-organismes de la rhizosphère bénéfiques pour les plantes, et de l’intérêt d’étudier chaque combinaison sur chaque variété de plantes cultivées pour une potentielle utilisation au champ.


Bibliographic reference |
van Gansberghe, Pauline. Effets de Rhizophagus irregularis et de Bacillus velezensis, seuls ou combinés, sur le développement du blé infecté ou non par Zymoseptoria tritici en conditions semi-hydroponiques. Faculté des bioingénieurs, Université catholique de Louvain, 2021. Prom. : Declerck, Stephan ; Calonne, Maryline. |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:32476 |