Rondiat, Coline
[UCL]
Reuchamps, Min
[UCL]
Hambye, Philippe
[UCL]
La propagation du COVID-19 a suscité de nombreuses interrogations tant à l’encontre des procédures qui doivent encadrer la décision politique que des acteurs qui doivent la déterminer. Dans les régimes représentatifs, l’on peut en effet se demander si le réquisit d’efficacité engendré par la crise sanitaire ne justifie pas que l’on déroge aux procédures ordinaires qui, certes, garantissent certaines valeurs démocratiques fondamentales, mais qui entravent également dans une certaine mesure la réactivité de l’exécutif politique. De même, les circonstances exceptionnelles provoquées par le virus interrogent tout à la fois les catégories d’acteurs que l’on estime justifiés à arrêter la décision politique et les motifs qui fondent leur légitimité (p. ex. être élu, suivre la volonté du peuple, posséder des connaissances scientifiques ou un savoir technique). En abordant d’un point de vue normatif la légitimité politique (ch. 1) et la manière dont elle se concrétise dans les régimes représentatifs (ch. 2), il s’agit de définir au terme de ce travail les possibles adaptations et questionnements relatifs à la légitimité décisionnelle auxquels a donné lieu la gestion de la crise sanitaire en Belgique (ch. 3).


Bibliographic reference |
Rondiat, Coline. Décider en temps de crise. La légitimité politique au prisme de la gestion de la pandémie de COVID-19 en Belgique. Faculté des sciences économiques, sociales, politiques et de communication, Université catholique de Louvain, 2021. Prom. : Reuchamps, Min ; Hambye, Philippe. |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:32033 |