L’influence du Pacte d’un Enseignement d’Excellence sur la fonction d’Inspecteur de l’Enseignement fondamental

Depuis plus de trente ans, les différents dirigeants politiques de la Communauté française ont initié une série de réformes pour améliorer le système éducatif en Belgique francophone. Le personnel de l'enseignement qui termine aujourd’hui leur carrière professionnelle a assisté avec une certaine obéissance à ces modifications institutionnelles qui ont eu un impact sur leurs pratiques quotidiennes. Les coalitions politiques ont justifié ces réformes en s’appuyant tantôt sur les mauvais résultats obtenus par nos élèves aux enquêtes internationales, comme Pisa, tantôt en s’inspirant des processus évolutifs développés par d’autres pays dont les dispositifs pédagogiques sont reconnus, mais qui ne doivent pas concilier les particularités des réseaux d’enseignement et la liberté de choix des écoles par les parents. Le « Pacte pour un enseignement d’excellence » réserve désormais un rôle spécifique à l’inspecteur et dresse un nouveau profil de sa fonction. Dès lors, je m’interroge sur les conséquences de cette métamorphose professionnelle. Quelle influence la réforme dite « Pacte pour un Enseignement d’Excellence » a-t-elle sur l’exercice de la fonction d’inspecteur de l’enseignement fondamental ? Cette question de départ sera l’objet de ce travail de fin d’études et sera confrontée à une série d’hypothèses. En effet, selon Bryman et Bell (2003), les hypothèses de recherche permettent de formuler la thèse que le chercheur souhaite défendre dans le cadre de ses travaux en réponse à la problématique qu’il a définie au préalable. En fin de recherche, je reviendrai sur chacune de ces hypothèses afin d’examiner leur éventuelle validité en fonction des éléments que les recherches historiques et empiriques m’auront apportés.