Analyse des risques relatifs au secteur alimentaire selon la norme ISA 315

Lorsqu’un auditeur est chargé d’effectuer un audit des états financiers d’une entreprise, il est soumis aux Normes Internationales d’Audit (ISA). Ces dernières vont guider l’auditeur tout au long du processus d’audit et lui permettre d’exprimer une opinion. Durant la première phase d’audit, l’auditeur est notamment amené à effectuer une prise de connaissance de l’entreprise qui est imposée par la norme ISA 315 : « Identification et évaluation des risques d’anomalies significatives par la connaissance de l'entité et de son environnement » afin de cibler les risques les plus importants à investiguer et ainsi les réduire du mieux possible. Ce mémoire a donc comme objectif d’aider les auditeurs à comprendre l’importance de cette norme de manière assez pratique, à savoir qu’il y a une volonté de ne pas s’étendre sur la théorie déjà connue des auditeurs et d’entrer rapidement au cœur du sujet avec une partie pratique d’analyse de différentes entreprises relatives au secteur alimentaire. Pour cela, cette analyse reprendra les différentes phases à réaliser au cours d’un processus d’audit afin de détecter et évaluer les risques en mettant l’accent sur l’importance de la norme ISA 315. En décomposant la répartition du produit intérieur brut (PIB) belge, le secteur de l’industrie alimentaire s’est révélé être l’un des secteurs les plus pertinents pour cette analyse. C’est pour cette raison que l’environnement choisi pour réaliser ce mémoire est celui du secteur alimentaire détaillé en deux sous-classifications : celle du chocolat et de la transformation de pommes de terre. Étant considérées comme produits phares de notre pays, ces deux sous-classifications reçoivent chaque année de gros investissements pour se développer. Ainsi, les conclusions tirées de la prise de connaissance des entreprises relatives aux deux sous-classifications ont permis de déterminer et d’évaluer de nombreux risques inhérents relatifs aux secteurs et aux états financiers des entreprises choisies. En fonction de cette évaluation, des risques d’anomalies significatives des deux sous-catégories ont pu eux aussi être déterminés et analysés selon les différentes assertions. L’ensemble de ces procédures permettront à l’auditeur de clôturer la première phase d’audit et ainsi déterminer les procédures complémentaires à effecteur dans le but de réduire la probabilité et l’impact des risques identifiés du mieux possible afin d’émettre une opinion sur les états financiers de l’entreprise.