Liard, Elodie
[UCL]
Mangez, Eric
[UCL]
Le décret nommé Paysage a été initié par le ministre Marcourt lors de l’année académique 2014-2015 dans l’enseignement supérieur et universitaire de la Communauté française de Belgique. Ce décret est le résultat d’une volonté politique souhaitant promouvoir l’excellence et la recherche. À l’heure actuelle, lorsque les étudiants obtiennent leurs résultats au terme des délibérations, ils se retrouvent régulièrement dans une sorte de système hybride que je nomme « l’entre-deux ». Ils doivent représenter les crédits ratés, mais ils ont également la possibilité de prendre des crédits de l’année supérieure. Bien que cette réforme ait été mise en place pour promouvoir la réussite, différents effets favorables ou défavorables sont apparus lors de sa mise en pratique. Ainsi le système d’acquisition de crédits mis en place via le décret Paysage amène à des programmes annuels de cours personnalisés selon la situation des étudiants, et engendrant différents effets sur leur cursus d’études. En individualisant les programmes, la politique mise en place n’a-t-elle pas, involontairement, provoqué une modification du positionnement des acteurs du monde de l’enseignement, responsabilisant davantage les étudiants par rapport à leur choix, là où l’institution était jusqu’alors l’arbitre de la réussite ou de l’échec ? Nous allons essayer de répondre à cette question dans le cadre de ce mémoire.


Bibliographic reference |
Liard, Elodie. Décret Paysage : Comment la réforme de l’enseignement supérieur déplace-t-elle les contraintes de l’extériorité du dispositif vers une responsabilisation de l’étudiant amenant une ambivalence face à ces contraintes ?. Faculté des sciences économiques, sociales, politiques et de communication, Université catholique de Louvain, 2021. Prom. : Mangez, Eric. |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:30794 |