Évaluations environnementales de services, à l’aide de la méthodologie Bilan Carbone® de l’ADEME, et de biens en vue de la réalisation de passeports produits

De nombreuses préoccupations bousculent le monde actuel, créant de tumultueux débats et affectant les stratégies politiques à tous les niveaux. Parmi eux, il y a le changement climatique, perturbation du climat en raison d’émissions de gaz à effet de serre d’origine anthropique. En raison de la multiplicité des sources des émissions, ce sont tous les acteurs de la société qui doivent participer à réduire les émissions de gaz à effet de serre. À l’échelle internationale, de nombreuses initiatives ont déjà vu le jour ; le protocole de Kyoto, l’accord de Paris, la Conférence de Copenhague, et bien d’autres. À l’échelle nationale, des objectifs sectoriels de réduction des émissions de GES sont émis dans le Plan National Énergie-Climat (PNEC). Ce dernier fixe les objectifs de la politique de la Belgique en matière énergétique et climatique pour la période de 2021 à 2030. En Wallonie, il existe le Plan Air Climat Énergie (PACE), qui instaure des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre et d’autre en matière de la qualité de l’air ambiant pour 2030. Nous allons nous intéresser ici à une échelle plus locale avec, dans un premier temps, des diagnostics environnementaux d’organismes de services en Wallonie pour servir de base à l’établissement d’un plan d’action pour réduire l’impact sur le changement climatique. Dans un deuxième temps, nous allons procéder à des évaluations environnementales de produits en vue de réduire leur impact environnemental global. Ces projets se sont déroulés dans le cadre de mon stage d’insertion professionnelle qui s’est déroulé au sein d’un bureau d’étude en développement durable, l’ICEDD. Les diagnostics environnementaux d’organisation du secteur tertiaire ont été réalisés à l’aide de l’outil Bilan Carbone, méthodologie déposée par l’ADEME (Agence De l'Environnement et de la Maîtrise de l'Énergie en France). Le périmètre de l’outil et quelques hypothèses sont développées dans un premier temps après une légère introduction sur d’autres méthodologies existantes, comme le GHG protocol. L’évaluation environnementale de produits avait comme objectif de réaliser des passeports produits, soit une compilation d’informations environnementales liées au produit. Ainsi, on retrouve une analyse non exhaustive de plusieurs types de systèmes répertoriant des informations environnementale existants autour des produits de consommation qui ont notamment servi à inspirer les passeport produits. Ensuite ces « passeports »sont définis et mis en parallèle avec le contexte européen d’intégration de l’éco-innovation dans les stratégies politiques. Par la suite, on retrouve la méthodologie que j’ai adoptée pour réaliser au mieux le travail qui m’avait été confié. De nombreuses revues de littérature ont accompagné mon travail, en vue de me former mais aussi pour situer les résultats des études par rapport à la littérature scientifique. Les études sont décrites une par une, avec toujours une note sur le client, le périmètre inclus dans l’étude, les objectifs, les éventuelles hypothèses, les résultats et pour certaines on retrouve une interprétation plus approfondie des résultats. Les Bilans Carbone concernent une organisation du secteur humanitaire et l’ICEDD en lui-même. Pour l’établissement de passeports produits, les étapes d’identification de catégories de produits problématiques d’un point de vue environnemental sont décrites. L’applicabilité de la méthodologie Bilan Carbone® est analysée et critiquée dans le cadre des projets pour lesquels elle a été utilisée, notamment par rapport à l’aspect monocritère de l’outil et une discussion est ouverte par rapport à la prise en compte des émissions de CO2 d’origine biogénique. L’analyse de l’applicabilité de la méthodologie de passeports produits se focalise davantage sur celle utilisée précisément dans cette étude. Les compétences que j’ai acquises durant ce stage sont citée afin de faire ressortir l’intérêt de cette insertion professionnelle. Il s’agit à la fois de compétences plus scientifiques (concepts d’émissions évitées, systèmes d’épuration des eaux urbaines, etc.), d’autres plus en rapport au monde du travail en général (système de management, coordination des équipes, etc.) et enfin je cite précisément les outils informatiques pour lesquels j’ai développé des connaissances. Pour finir, le rapport comporte quelques suggestions envers l’institution d’accueil, des annexes concernant mon planning de travail et quelques illustrations de l’outil Bilan Carbone®.