Velkeneers, Sacha
[UCL]
Struye De Swielande, Tanguy
[UCL]
Ce travail de fin d'études a pour objectif de s'intéresser au phénomène de la polarisation au sein de la classe politique américaine. Les États-Unis ont toujours été une nation d'ambivalences et d'oppositions qui ont forgé son histoire, son identité ainsi que sa classe dirigeante. Au cours des dernières décennies, l'American National Election Studies a documenté une érosion lente mais sûre de l'affect que se portent respectivement chaque parti et leur base partisane. C'était sans compter l'arrivée d'un ovni politique, sous le nom de code de Donald Trump, dont la présidence est caractérisée comme l'une des plus chaotiques et clivantes de l'histoire politique américaine. Jamais autant d'éditorialistes, d'observateurs, de chercheurs ou de citoyens ne se sont interrogés sur l'aversion, le rejet, voire la haine que se portent aujourd'hui républicains et démocrates. La rhétorique et l'usage du discours sont particulièrement centraux à cette lutte : d'un côté, les républicains sont des "suprémacistes blancs" ou des "bigots" ; de l'autre, les démocrates sont des "gauchistes" ou des "serviteurs de Satan". Chacun perçoit l'autre comme un ennemi et une menace existentielle à la survie de l'Amérique. À travers la mobilisation des théories de la sécuritisation de l'école de Copenhague, nous tenterons d'expliquer ce phénomène, et ses conséquences, grâce à une analyse du discours de trois événements marquants de la présidence de Donald Trump.
Bibliographic reference |
Velkeneers, Sacha. Partis politiques et identité : les théories de la sécuritisation peuvent-elles expliquer la polarisation politique aux États-Unis au cours de la présidence de Donald Trump ?. Faculté des sciences économiques, sociales, politiques et de communication, Université catholique de Louvain, 2021. Prom. : Struye De Swielande, Tanguy. |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:29502 |