Quelles places occupent la conjugalité, l'intimité et la sexualité lorsqu'un partenaire souffrant de maladie chronique, de type oncologique, est en fin de vie ?

Le champ de la prise en charge oncologique évolue depuis quelques années et continuera certainement d’évoluer dans les années à venir. Le personnel médical s’intéressant actuellement au bien-être du patient dans des sphères bien différentes que celles touchant uniquement au diagnostic et aux traitements. Malgré une conscientisation de plus en plus grande concernant la sexualité et la vie de couple des patients en parcours oncologiques, ces sphères sont encore tues, avec une tendance qui ne fait que s’accroître lorsque ces patients glissent vers une fin de vie. C’est la raison pour laquelle ce mémoire souhaite mettre en lumière la façon dont la conjugalité, l’intimité et la sexualité s’articulent dans le passage du curatif au palliatif. De cet objectif est né la question de recherche suivante : « Quelles places occupent la conjugalité, l’intimité et la sexualité lorsqu’un partenaire souffrant de maladie chronique, de type oncologique, est en fin de vie ? ». Pour tenter d’y répondre, une revue de littérature a été réalisée en se focalisant sur ces 3 composantes de sorte à entrevoir de manière plus pointue le quotidien de ces couples. Cette démarche a été entreprise sur diverses bases de données scientifiques et a permis de mettre en évidence 6 publications pertinentes. Dans ces publications, une seule s’intéressant conjointement aux variables de conjugalité, d’intimité, et de sexualité. Les 5 autres offrant des réponses partielles à la question de recherche. Ceci prouvant une fois de plus que le phénomène de passage du curatif au palliatif, si particulier et pourtant si important, n’est pas encore suffisamment investigué… Ce mémoire ne tend pas vers l’investigation sur le terrain du quotidien de ces couples, mais met en perspective diverses études et recherches empiriquement validées donnant lieu à une mise en lumière de ce domaine caché de la maladie et de la fin de vie. Ceci permettra peut-être d’orienter de futures recherches ou de faire naître une conscientisation, chez les tout-venants ainsi que chez les professionnels de la santé, concernant l’importance du champ de l’onco-sexologie.