Nde Nzossegang, Martial
[UCL]
De Smet, Charles
[UCL]
En 2020, l’OMS annonce 19 300 000 nouveaux cas de cancer avec une incidence pouvant atteindre plus de 30 millions d’ici 2040. Ceci rappelle le fardeau qu’est et que sera le cancer dans le monde. Des traitements plus ou moins efficaces existent. Une nouvelle classe de molécules ciblant les régulateurs épigénétiques a vu le jour au milieu des années 2000 et semble se positionner comme une alternative sérieuse pour certains cancers. Les avancées en recherche biomédicale ont permis d’explorer et de mieux comprendre les mécanismes épigénétiques, et leur lien avec le développement des cancers. On sait par exemple que les complexes de remodelage de la chromatine que sont Polycomb Repressive Complex 2 (PCR2) et SWItch/Sucrose Non -Fermentable (SWI/SNF) sont impliqués dans 20% des cancers humains à la suite de leur mutation. EZH2 (Enhancer of Zeste Homolog 2), qui est une importante sous-unité catalytique à activité methyltransférase de PRC2 et dont la mutation est liée à certains cancers (lymphomes, leucémies, sarcomes) est devenue une cible thérapeutique. De nombreux inhibiteurs ciblant des éléments de ce complexe sont en cours de développement et en essais cliniques, nous amenant à nous questionner sur l’évolution vers ces types de médicaments. Notre travail bibliographique essaye de donner quelques éléments de réponse à la question posée. Nous nous sommes focalisés sur le développement des inhibiteurs d’EZH2 en retraçant les bases biologiques et moléculaires qui ont généré l’idée de cibler EZH2 par un inhibiteur en particulier, le Tazemetostat, approuvé en Janvier 2020. Nous avons aussi discuté de la place de ces molécules au sein des thérapies actuelles et des perspectives futures pour ces molécules.


Bibliographic reference |
Nde Nzossegang, Martial. Vers une approche médicamenteuse basée sur les processus épigénétiques dans la prise en charge des cancers ?. Faculté de pharmacie et sciences biomédicales, Université catholique de Louvain, 2021. Prom. : De Smet, Charles. |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:28492 |