Enseignement à domicile en Fédération Wallonie-Bruxelles: comment les inspecteurs de l'enseignement fondamental perçoivent-ils leurs missions d'inspection dans le cadre de l'enseignement à domicile ?

L’enseignement à domicile est une option éducative réglementée par le législateur dans de nombreux pays. En Belgique, cette matière est régie par le décret du 25 avril 2008 fixant les conditions pour pouvoir satisfaire à l’obligation scolaire en dehors de l’enseignement organisé ou subventionné par la Fédération Wallonie-Bruxelles. Si le nombre de familles qui ont recours à cette forme d’instruction est marginal, on observe que ce phénomène est en nette augmentation en Belgique francophone. Si de nombreux chercheurs se sont intéressés à la question de l’instruction hors école et se sont appliqués à définir les raisons qui poussent les parents à faire ce choix d’instruction, à établir le profil des parents, très peu font part de la manière dont les inspecteurs pensent ce problème. C’est donc sur cette question que le sujet de ce mémoire veut s’appliquer. Ce travail de fin d’études s’intéresse à la manière dont les inspecteurs du fondamental perçoivent leurs missions d’inspection dans le cadre de l’enseignement à domicile en Fédération Wallonie-Bruxelles. Pour répondre à notre question de départ, nous avons réalisé des entretiens compréhensifs, semi-directifs auprès d’inspecteurs du fondamental. Nous avons élaboré une grille d’analyse qui se base sur les travaux de Géraldine FARGES et Elise TENRET et nous nous sommes demandés si, en Belgique francophone, nous pouvions rencontrer les trois types de profils d’inspecteurs de l’Education qu’elles ont identifiés, à savoir des inspecteurs de type « républicains », de type « inclusifs » et de type « puérocentrés ». Au terme d’un travail d’analyse nous avons pu faire état de nos observations, de nos limites et nous avons suggéré des pistes d’ouverture pour de futures recherches.