La concentration des espaces et l'accentuation des inégalités auprès d'un public de marge en période de confinement

Ce travail a pour objet l’analyse de la concentration des espaces de vie et le renforcement des situations d’exclusions et des inégalités en période de crise sanitaire. Il est question de voir comment l’espace s’articule en cette période de confinement selon qu’on soit dans l’une des catégories considérée comme vulnérable : comment la crise sanitaire et les mesures de confinement qui l’accompagnent contribuent-elles à révéler l’exacerbation des exclusions et des inégalités liées à la concentration des espaces de vie en Belgique en général et à Bruxelles en particulier ? C’est interrogation qui a conduit l’ensemble de ma réflexion. Le pari étant de mobiliser des approches méthodologiques et théorico conceptuelles féministes pour appréhender ce phénomène qui n’est qu’une extension des réalité socio-économique et structurelle dont sont déjà victimes ces femmes. A travers les portraits littéraires de trois catégories de femmes de marge, nous verrons concrètement des limites dans les dispositifs et mécanismes sociaux qui nous permettent d’encadrer et de prendre en compte les plus faibles d’entre-nous. Limite du système de santé, du système économique néolibéral, du système social d’aide et d’assistance sociale qui fonde le combat féministe.