Vandenbergh, Alexia
[UCL]
Servais, Olivier
[UCL]
Byl, Cédric
[UCL]
L’Occident moderne se base sur une vision dualiste du monde qui n’est pas universellement partagée et la forêt, avec tous les êtres qu’elle abrite, en est un bon exemple. La gestion forestière en Belgique suppose l’idée d’une nature unique, soumise et extérieure aux activités humaines. Or, plusieurs éléments montrent que cette dichotomie entre nature et culture doit être nuancée et que l’idée d’une domination des humains sur les non-humains n’est pas acceptable. Ce mémoire est donc une tentative de dépasser ces oppositions propres à nos sociétés et de montrer qu’il existe d’autres réalités. Mais il est aussi une expérience de pensées, vers la prise en compte de formes représentationnelles du monde qui dépassent le langage et vers la reconnaissance de l’individualité, l’intelligence et la sensibilité de l’infinité des créatures qui peuplent l’univers. En substance, le cœur de ce mémoire est donc de réfléchir à la possibilité d’envisager la gestion forestière non plus comme l’apanage de la nature par l’Homme mais comme un collectif négocié et sans cesse ajusté entre les humains et les non-humains.


Bibliographic reference |
Vandenbergh, Alexia. Sciences naturelles et sciences humaines: réconcilier les disciplines par l'étude d'une gestion forestière "au-delà de l'humain". Faculté des sciences économiques, sociales, politiques et de communication, Université catholique de Louvain, 2020. Prom. : Servais, Olivier ; Byl, Cédric. |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:27469 |