Hansart, Juliette
[UCL]
Vuillemenot, Anne-Marie
[UCL]
Grard, Christine
[UCL]
La pandémie, avant d’être une question politique, soulève de nombreuses questions philosophiques. Par le biais d’un micro-organisme, elle dénonce de nombreuses fractures, propulsant sur la scène publique des failles structurantes, extériorisant ce qui était avant de l’ordre du soupçon. Ce travail propose une mise en réflexion du basculement d’une population au sein d’un quotidien singulier, racontée par une infime partie qui le vit, sous la forme de récits de vie. L’analyse des trames narratives précise la centralité du relationnel, traitée à travers différents rapports, comme au temps, à l’autre, à la collectivité… Comment cette pandémie, s’insérant dans un contexte singulier, vient retravailler notre mode d’être ? Est proposé dans ce travail une (dé)construction de l’individu en contexte moderne occidental, au sein d’une situation pandémique qui vient questionner notre manière de faire société. La dimension relationnelle sera traitée à travers quatre aspects : l’être en relation avec lui-même, avec autrui, avec la collectivité, avec son rôle au sein d’une société, se révélant particulièrement suite à une mesure mondiale de mise en quarantaine. Ici réside le cœur du travail : comment cette pandémie va-t-elle aiguiller, changer ou perpétuer notre mode d’être ?


Bibliographic reference |
Hansart, Juliette. Journal d'une population confinée: Ensemble, mais seul·e·s. Esquisse anthropologique d'une situation mondiale sans précédent.. Faculté des sciences économiques, sociales, politiques et de communication, Université catholique de Louvain, 2020. Prom. : Vuillemenot, Anne-Marie ; Grard, Christine. |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:27239 |